Syndicat général de l'Éducation nationale et de la Recherche publique
Le 28 juillet le ministère décidait de faire passer en force les décrets organisant la" mastérisation" de la formation initiale. Rappelons que ce projet associe un recrutement au niveau Master 2 avec une très forte réduction de la formation professionnelle . Le Sgen-CFDT à la suite de son vote d’opposition aux projets de décrets maintient sa position, vient d’adresser une lettre ouverte aux ministres de l’Education Nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour demander une réouverture des négociations sur le contenu d’une réforme qui engage l’avenir des élèves, de l’école et celui de milliers d’étudiants. Lettre ouverte intersyndicale signée par :
Lettre ouverte à Madame Valérie PÉCRESSE Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Monsieur Luc CHATEL Ministre de l’Éducation nationale Paris, le 16 octobre 2009 Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, Après des mois d’échanges, de mobilisation exceptionnelle, de débats, de travail sous différentes formes, sur le projet de réforme de la formation des enseignants, et alors que les groupes d’experts préparent les éléments de la prise de décision, nos organisations souhaitent attirer solennellement votre attention sur la question de la chronologie des concours, déterminante sur l’articulation entre formation et recrutement. Malgré le report d’un an à l’application totale de la réforme de la formation des enseignants et des CPE et l’ouverture de discussions avec l’ensemble de la communauté éducative, vous avez choisi de publier le 28 juillet dernier, contre l’avis de nombreuses organisations syndicales, de structures institutionnelles et de personnalités, les décrets statutaires portant sur le recrutement des enseignants en imposant la place du concours en deuxième année de master et actant la mise en extinction des IUFM. Nous réaffirmons ensemble, et par delà les appréciations parfois différentes que nous pouvons porter sur d’autres aspects de cette réforme, que le positionnement de l’admissibilité de tous les concours à l’issue de l’année de M1 permettrait de lever nombre d’hypothèques. Il s’agit de l’aboutissement d’une réflexion de fond sur les points forts et points faibles de chacune des solutions envisagées. En effet, positionner l’admissibilité à l’issue du M1, c’est :
Pouvoir revenir sur la chronologie du concours est nécessaire pour engager de réelles négociations sur le contenu d’une réforme qui engage l’avenir des élèves, de l’école et celui de milliers d’étudiants se destinant à ces métiers. Nos organisations vous appellent, Madame et Monsieur les Ministres, à l’entendre. T. Cadart, L. Chevalier, Y. Markowicz, G. Moindrot, J.-P. Prévost, S. Tassel Sgen-CFDT SE-UNSA Sup Recherche-UNSA SNUlpp-FSU UNEF SNESup-FSU
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