Syndicat général de l'Éducation nationale et de la Recherche publique
Luc Chatel a présenté les résultats d’une étude ministérielle portant sur l’évaluation des enseignants. 4 500 personnes ont participé à cette consultation, essentiellement des enseignants du 1er degré (32 %) et du 2e degré (60 %) et personnelle de direction (8%). Mais avec des grands absents : les inspecteurs. Les principales critiques du système d’évaluation actuel sont le manque de fréquence et de suivi, la non prise en compte du travail quotidien, des mérites non valorisés mais aussi la non prise en compte de la réalité du terrain et le manque de formation à la clé. Les enseignants jugent qu’il faut évaluer "la capacité à faire progresser les élèves" mais aussi à s’adapter, faire aimer sa discipline, encadrer les élèves, travailler en équipe, toutes choses qui ne peuvent pas ressortir de l’inspection classique. Cette consultation détaille également les points positifs ressentis, pourquoi et que doit-on évaluer ainsi que des propositions d’évolution. Il est clair que pour les enseignants, être évaluer, c’est pour que soit reconnu le travail effectué et cela passe par une augmentation de salaire.
La note actuelle est largement rejetée (13% de satisfaits). Les enseignants veulent une prise en compte à la fois de l’évaluation professionnelle et de la bonne vieille ancienneté. Suite à cette consultation, des interrogations subsistent : quelles pistes retiendra le ministre dans la redéfinition de l’évaluation des enseignants prévue pour la rentrée prochaine ? Les résultats de l’étude sur le site du Café pédagogique Pour aller plus loin :
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