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Syndicat général de l'Éducation nationale et de la Recherche publique

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  • 13 juillet 2011

    Le ministère est content, sa machine de guerre pour imposer l’idéologie des programmes de 2008 semble fonctionner. Quoique 3% c’est peu, compte-tenu des moyens déployés...

    Loin d’être un dispositif qui permettrait de poser un diagnostic sur l’acquisition des compétences et connaissances du socle commun, au travers de tests dans des situations variées, les « évaluations nationales de CE1 et CM2 » ne sont en fait que des examens de fin de cycle qui permettent de contrôler que les élèves ont bien été entraînés à faire les exercices prescrits.

    Quitte à grincer des dents, force est de saluer la cohérence de ces examens avec le choix pédagogique qui sous-tend les programmes du primaire. Puisqu’il s’agit d’enseigner des « fondamentaux », c’est à dire quelque chose de très simple, voire de mécanique, la répétition et l’entraînement doivent être l’horizon pédagogique des professeurs des écoles.

    Cela est également cohérent avec le maintien d’épreuves écrites dans le cadre de l’épreuve terminale du brevet des collèges. Une grande partie de la majorité politique et de l’administration du Ministère de l’Éducation nationale, n’ont jamais admis le vote de la loi d’orientation de 2005 et continuent de nier la logique du socle commun.

    Le Sgen-CFDT reste persuadé que ce retour à un apprentissage mécanique et simplement opératoire prépare mal les enfants à réussir leur scolarité puis leur insertion dans la société de leur temps. Former le futur citoyen, le préparer à affronter la complexité, lui fournir les clés de ses choix et la maîtrise de son parcours, c’est cela la réussite et cela exige bien autre chose que des programmes et examens aussi archaïques !

    Cultiver l’autosatisfaction ne peut pas être l’horizon d’une politique éducative !