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Syndicat général de l'Éducation nationale et de la Recherche publique

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  • 13 juillet 2011

    20 propositions pour le moins contrastées !

    Le Sgen-CFDT appuie sans réserve un recrutement des enseignants au moyen d’un concours comprenant une admissibilité en fin de licence et une admission en fin de master. C’est exactement la proposition que nous avons portée tout au long des discussions menées autour du projet de masterisation. De même nous approuvons les contenus académiques et professionnels des épreuves du concours proposées, ainsi que la référence au socle commun de connaissances et de compétences.

    Il est extrêmement dommageable, en particulier pour les personnels qui viennent d’être recrutés, que ces recommandations de bon sens n’aient pas été écoutées quand nous les formulions. Mais ce rapport fournit au pouvoir politique l’opportunité de tirer rapidement les conclusions d’une catastrophe qui n’en finit pas de faire des ravages dans le système éducatif, et d’y remédier.

    Ce rapport fait malheureusement naître une crainte d’une toute autre nature : sa 20e et dernière proposition, sans aucune cohérence avec les précédentes, préconise la suppression pure et simple des concours de recrutement. En premier lieu un recrutement des enseignants de gré à gré ne règlerait rien quant au problème de la formation des enseignants. En revanche une telle décision pourrait avoir de graves conséquences en termes de délitement du lien entre l’État et le fonctionnaire, de disparition de l’indépendance des personnels par rapport à l’autorité académique, de renoncement à l’équité de traitement des candidats au métier d’enseignant que garantit le concours.

    Le Sgen-CFDT appelle le gouvernement à mettre en œuvre une réforme immédiate de la formation et du recrutement des maîtres s’inspirant des 19 premières propositions de ce rapport. C’est la solution pour rendre au concours sa nécessaire crédibilité, mettre fin à la catastrophe en cours et, à terme, éviter qu’on n’en vienne jamais au scénario de la proposition 20, qui lui serait délétère pour le service public d’éducation.

    Les 20 propositions du rapport Grosperrin