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Syndicat général de l'Éducation nationale et de la Recherche publique

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  • 1er avril 2012

    -  Date et heure de la manifestations des langues de France - Communiqué de presse de soutien du Sgen-CFDT
    -  Intervention du Sgen-CFDT lors de la manifestation à Toulouse

    Manifestation samedi 31 mars pour la LANGUE et la CULTURE OCCITANES

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    [Archives sur les Manifestations pour l’avenir de la langue occitaneici]

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    ANEM ÒC per la lenga OCCITANA !

    =========================== 10H à 14H30 Village Occitan Place de l’Europe (Compans Caffarelli) avec produits du terroir, animations

    14H MANIFESTATION (Départ Place de l’Europe, Arrivée Place du Capitole)

    18H Soirée festive Place du Capitole (Nadau, La còr de la Plana, etc.)

    Toutes infos sur le site : anemoc.org

    Adishatz, coralament,

    CARTE SCOLAIRE ... menaces...

    Courrier au recteur concernant l’enseignement de l’occitan en Midi-Pyrénées - 35 ko
    Courrier au recteur concernant l’enseignement de l’occitan en Midi-Pyrénées

    -  Lors du CTSD de Haute Garonne du 6 février 2012, le Directeur Rectoral (ex IA) a décidé de supprimer un poste de conseiller pédagogique occitan départemental sur trois. Ce poste était occupé par un collègue décédé brutalement fin 2011 (on notera l’élégance de la suppression opportuniste du poste). Il récupère la mise en transformant ce poste en deux demi postes d’enseignement bilingue sur des écoles toulousaines. Ces deux postes étaient de toute façon prévus, conformément à la montée pédagogique des élèves en classe bilingue.

    -  Dans l’Aveyron, l’IA a supprimé 1 poste conseiller péda occ en justifiant qu’un conseiller péda de la même circo a les compétences oc et pourra donc prendre le relais, de plus il n’accompagne pas une montée pédagogique dans une école bilingue, il dit qu’il n’a plus les moyens de le faire...

    -  Chez nous, à Montauban la rumeur : « à la rentrée de septembre 2012, les élèves bilingues français-occitan pourraient être accueillis au collège olympe de Gouges ».

    La section bilingue occitan ne serait donc plus rattachée au collège Manuel AZANA. Pourtant la section premier degré commence à l’école maternelle Louis Aragon et continue à Camille Claudel : les écoles les plus proches du collège Azana ! Choix d’autant plus incompréhensible que la section se développe pleinement et la liaison école -collège fonctionne !

    OCCITAN : l’enquête de la région...

    Enquête sociolinguistique sur les usages et représentations de l’occitan en Midi-Pyrénées. les résultats sont rendus publics...

    Les objectifs de l’enquête sont de connaître la présence, les pratiques et les perceptions de la langue occitane en Midi-Pyrénées, afin de :

    -  faire progresser les connaissances sur la présence de la langue occitane,
    -  faciliter la définition des axes d’une politique publique de soutien au développement de la langue.

    L’enquête a été réalisée entre novembre et décembre 2010 auprès de 5 000 personnes représentatives de la population régionale, en respectant le poids de chacun des huit départements dans la région. Le questionnaire de 55 questions a abordé l’ensemble des champs de la politique linguistique de la Région.

    Pour accéder à l’enquête : CLIQUER ICI

    Communiqué de presse du Sgen-CFDT

    Samedi 31 mars, des manifestations auront lieu dans une dizaine de villes de France de Quimper pour le breton, à Strasbourg pour l’alsacien, de Bayonne pour le basque, à Ajaccio pour le corse, à Toulouse pour l’occitan ...pour la défense des langues régionales et autochtones et pour exiger un véritable statut des langues de France.

    Le Sgen-CFDT apporte tout son soutien à ce mouvement.

    La défense des langues régionales a toujours fait partie de l’identité du Sgen-CFDT. Le bilinguisme est le refus du repli sur soi. Il est un apprentissage de la différence, du respect de la culture de l’autre et de la tolérance, de l’ouverture sur le monde, ce qui, aujourd’hui, ne va pas de soi, l’actualité récente le prouve hélas.

    Après une véritable période de répression, l’École de la République a certes progressé sur la question des langues régionales. Depuis vingt ans, des classes bilingues ont pu s’ouvrir, des Capes basque, breton, corse, catalan, créole, occitan... ont été créés. Notre organisation y a pris toute sa part.

    Pour autant le combat est loin d’être gagné. La République continue d’affirmer que le français est la langue officielle de l’État - ce qui est normal - mais malheureusement elle affirme aussi qu’il est la seule langue de la République ce qui peut faire obstacle au développement et à la prise en compte des langues de France.

    On s’en est rendu compte lors du débat sur la possible intégration des écoles Diwan.

    On s’en rend compte avec la toujours non-ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires, malgré la signature du gouvernement Jospin le 7 mai 1999. Le gouvernement actuel y est farouchement opposé.

    Le Sgen-CFDT a demandé la ratification par la France de la convention des langues régionales depuis 2001 en adoptant la résolution "langues et cultures de France" lors de son congrès de Libourne. Pour le Sgen-CFDT, « partout où la demande est exprimée, le service public d’Éducation doit pouvoir assurer l’enseignement d’une langue régionale et dans une langue régionale » (congrès de Libourne en 2001).

    Depuis 2008, le Sgen-CFDT demande l’adoption de la proposition parlementaire visant à inscrire la reconnaissance des langues régionales dans la constitution.

    Nous espérons que cette journée de revendications et de manifestations sera entendue par toute la classe politique de ce pays et que la pleine reconnaissance de nos langues sera très rapidement appliquée.

    Manifestation des langues de France. Intervention de la fédération des Sgen-CFDT.

    Aujourd’hui samedi 31 mars, Nous manifestons dans une dizaine de villes de France pour défense des langues régionales et autochtones ; de Quimper pour le Breton à Strasbourg pour l’alsacien, de Bayonne pour le basque, à Ajaccio pour le Corse... et bien sûr à Toulouse, aujourd’hui pour l’occitan, nous sommes des milliers dans les rues pour exiger un véritable statut pour les langues de France. Le Sgen-CFDT apporte tout son soutien à ce grand mouvement.

    La défense des langues régionales a toujours fait partie de l’identité du Sgen-CFDT. Le bilinguisme est le refus du repli sur soi. Il est un apprentissage de la différence, du respect de la culture de l’autre et de la tolérance, de l’ouverture sur le monde , problématiques hélas d’actualité dans la ville rose.

    Après une véritable période de répression, l’École de la République a certes progressé. Depuis vingt ans, des classes bilingues ont pu s’ouvrir, des Capes basque, breton, corse, catalan, créole, occitan... ont été créés. Notre organisation y a sa part.

    Pour autant le combat est loin d’être gagné. La République continue d’affirmer, bien sûr que le français est la langue officielle de l’État - ce qui est normal - mais malheureusement qu’il est la seule langue de la République.

    On s’en est rendu compte lors du débat sur la possible intégration des écoles Diwan. On s’en rend compte avec la toujours non-ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires, malgré la signature du gouvernement Jospin le 7 mai 1999. Le gouvernement actuel y est farouchement opposé.

    Dans ce contexte des inquiétudes nouvelles se font jour avec le projet ministériel d’une réforme des langues avec un resserrement de l’offre.

    Le Sgen-CFDT demande la ratification par la France de la convention des langues régionales depuis 2001 en adoptant la résolution "langues et cultures de France" lors de son congrès de Libourne.

    Pour le Sgen-CFDT, « partout où la demande est exprimée, le service public d’Éducation doit pouvoir assurer l’enseignement d’une langue régionale et dans une langue régionale » (congrès de Libourne en 2001).

    Depuis 2008, le Sgen-CFDT demande le retour de la proposition parlementaire visant à inscrire la reconnaissance des langues régionales dans la constitution.

    Nous espérons que cette journée de revendications et de manifestations sera entendue par toute la classe politique de ce pays et que la pleine reconnaissance de nos langues sera très rapidement appliquée par le futur gouvernement de la France.



     

     

    À télécharger

    COURRIER AU RECTEUR CONCERNANT L’ENSEIGNEMENT DE L’OCCITAN EN MIDI-PYRÉNÉES ( >pdf - 35 ko )