Syndicat général de l'Éducation nationale et de la Recherche publique
Ce qui est neuf Jusque là, les Comités Techniques mettaient face à face, à part égale, les représentants de l’administration et les représentants des organisations syndicales. Suite à la loi sur la rénovation du dialogue social, c’est fini, le paritarisme, qui perdure dans les CAPD (CAPN, CAPA...), ne sera plus le fondement de ces instances. Il n’y a pas à regretter les comités techniques dans leur ancienne version où tout était fait pour parler sans que personne ne soit engagé ni par ses propos ni par ses actes.
Ce changement concerne tous les comités techniques : ministériel, académique, départemental, universitaire, ou Comité technique des CROUS par exemple. Les organisations syndicales ayant obtenu un (ou plusieurs) siège(s) au CT se retrouvent désormais face au recteur ou bien à l’IA seul responsable de sa politique. L’esprit de la loi est que le recteur (IA) engage un dialogue et crée les conditions d’un travail construit avec les organisations syndicales devenues responsables...
Les organisations syndicales, quant à elles, s’engagent dans un processus nouveau. Seules à prendre part au vote, elles sont pleinement responsables de leurs décisions et de leur manière de faire évoluer le processus de négociation. La nouvelle donne ne va pas de soi. Cette nouvelle manière de vivre la démocratie nécessite d’avoir des "partenaires" décidés à s’écouter et à avancer. Rien n’assure que les responsables de l’administration soient prêts à changer certaines habitudes au ministère comme dans les académies. Quant aux IA, on peut douter qu’ils aient une réelle marge de manœuvre dans les départements. Que font les Comités Techniques ? Un pouvoir accru...
Tout en étant consultatifs, les comités techniques disposent d’un pouvoir accru sur toutes les questions collectives :
Il va de soi que le Comité Technique Ministériel est l’instance absolue pour la négociation des salaires.
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