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Syndicat général de l'Éducation nationale et de la Recherche publique

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  • 10 février 2008

    ajout du 10 février 2008 : Un plan pour "l’égalité des chances", sans moyens... La généralisation des écoles de la deuxième chance, destinées à ceux qui ont décroché du système scolaire fait partie des principales mesures annoncées lors de la présentation du plan banlieue. . Pour Nicolas Sarkozy, ces écoles « seront généralisées sur tout le territoire de la République », a-t-il dit, affirmant que « là où elles existent, elles sont un succès ». La création d’« internats d’excellence » pour les enfants issus de milieux défavorisés est également anonncée : « Dès le plus jeune âge, les enfants des milieux défavorisés qui montrent des bonnes aptitudes scolaires, qui ne peuvent pas étudier chez eux dans de bonnes conditions se verront proposer un hébergement dans des internats ». Et puis, le président affirme également vouloir mettre un terme à la carte scolaire dans les villes de banlieue...

    sept 2006 :

    L’école de la deuxième chance de Toulouse affiche 75% de réussite

    Lancées il y a près de dix ans, les E2C s’adressent aux jeunes, âgés de 18 à 25 ans, en échec scolaire et sans expérience professionnelle.

    Objectif : les aider à accéder à un emploi choisi ou à rebondir vers une formation professionnelle qualifiante ou diplômante. Le concept d’École de la Deuxième Chance émane des objectifs définis par le Livre Blanc « Enseigner et apprendre : vers la société cognitive », proposé par Edith Cresson et adopté par la Commission Européenne en 1995. Son financement en Midi-Pyrénées est assuré à 60 % par la Région Midi-Pyrénées et à 40 % par le FSE. L’École s’inscrit dans le cadre du Grand Projet de Ville (GPV) de Toulouse.

    L’École de la deuxième chance s’inscrit dans le dispositif d’insertion et de formation pour les jeunes de 18 à 25 ans qui ont un niveau scolaire trop faible et une expérience professionnelle insuffisante pour obtenir un emploi stable. Elle s’appuie sur un partenariat fort avec les entreprises et instaure un principe de validation des compétences personnelles et professionnelles.

    Dépêche AFP de l’Education du Vendredi 27 octobre 2006 : L’école de la deuxième chance de Toulouse, dont les nouveaux locaux ont été inaugurés jeudi dans le quartier de Bellefontaine, a réussi l’insertion professionnelle des trois quarts de ses élèves qui ont ainsi accédé à un contrat de travail ou à une formation qualifiante.

    Jeudi après-midi, le président du conseil régional Midi-Pyrénées Martin Malvy (PS) et le préfet André Viau ont visité le nouveau bâtiment de l’école, qui fonctionne depuis trois ans et est destinée à des jeunes de 18 à 30 ans ayant quitté le système scolaire sans diplôme, ni qualification.

    L’école régionale de la deuxième chance (ERCC), financée à 48% par la Région, a accueilli depuis janvier 2004 un total de 270 élèves, dont 53% ont aujourd’hui un emploi et 22% sont en formation qualifiante. Seuls 24,5 % d’entre eux ont quitté la formation sans solution, a indiqué le conseil régional.

    Près de 900 stages pratiques ont été réalisés en partenariat avec 750 entreprises qui versent une part de la taxe d’apprentissage des élèves et les recrutent parfois au terme des neuf mois de formation à l’ERCC. "L’Ecole de la deuxième chance n’est pas la concurrente de l’Education nationale", a toutefois souligné Martin Malvy.

    "C’est la meilleure école. Les formateurs nous aident à reprendre confiance en nous", a de son côté expliqué Abdelkrim, un jeune homme de 21 ans qui a terminé sa formation et vient de décrocher un contrat d’apprentissage à EDF.

    "Le parcours de chaque élève est construit sur la base de son propre projet professionnel, mais nous veillons à ne pas les envoyer vers des voies de garage", a indiqué Marc Martin, directeur de l’ERCC.

    Au coeur du quartier périphérique de Bellefontaine, les nouveaux locaux sont situés au même endroit que la Maison commune emploi formation (MCEF), ce qui devrait permettre d’élargir les partenariats de l’école aux entreprises implantées dans la zone franche urbaine, a estimé la Région.

    Il existe maintenant près d’une vingtaine d’écoles de la deuxième chance dans l’Union européenne, dont onze en France.

    L’E2C de Marseille a été le premier test pilote de ce concept. Elle a été rejointe en 2000 par l’E2C de Mulhouse puis en 2002 par l’E2C de Champagne-Ardenne (avec 7 sites régionaux) et l’E2C de Seine-Saint-Denis (avec 4 sites). En 2003, l’E2C Régionale Midi-Pyrénées et l’E2C de l’Allier ont ouvert leurs portes puis en 2004 l’E2C de l’Essonne, l’E2C Val-de-Loire suivies fin 2005 de l’E2C de la Vienne et en 2006 de l’E2C de Meurthe-et-Moselle, de l’E2C de la Nièvre et de l’E2C de Belfort.

    2 sites sur la région : http://www.pourlesjeunes.fr/html/_2... et http://www.jeestunautre.com/


    Pour en savoir plus sur la fondation des écoles de la 2nde chance : http://www.fondatione2c.org/srt/e2c/home