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Syndicat général de l'Éducation nationale et de la Recherche publique

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  • 2 décembre 2007

    Généralisation du bac pro en 3 ans = supprimer le BEP ?

    Le Sgen-CFDT demande la suspension de la généralisation.

    Le Sgen-CFDT dénonce la précipitation et le manque de concertation.

    Xavier Darcos a annoncé la généralisation du bac pro 3 ans. Selon le ministre « raccourcir la durée de formation permettrait de limiter les sorties sans qualifications »... Est-ce crédible ?

    Une généralisation inadaptée à l’ensemble des élèves

    Dès la rentrée prochaine, 50% des effectifs du tertiaire et 25% des sections industrielles soient 45000 élèves devraient être accueillis en Bac pro 3 ans. Et pour le reste des formations à la rentrée 2009 ? La formation actuelle en 4 ans correspond aux besoins de la majorité de nos élèves auxquels il faut du temps pour réussir. Le Bac pro 3 ans est une réponse adaptée uniquement pour des élèves sélectionnés, motivés et détenant un pré requis suffisant.

    Suppression accélérée, sans concertation ni bilan de l’expérimentation.

    Les personnels on pourtant relevé un certain nombre de problèmes :

    -Absence de référentiel

    -Abandon des élèves en difficulté qui sortent du système scolaire sans diplôme

    -Grilles horaires inadaptées

    -Devenir des élèves

    -Quels effectifs en bac pro 3 ans ?

    -Quelles re-médiations et quels aménagements possibles pour les élèves en difficulté ?

    -Quelles réorientations possibles pour les élèves qui abandonnent ?

    Devenir des enseignants :

    Quelles propositions pour les enseignants en surnombre ? Cartes scolaires, tous TZR, reconversion brutales et non concertées ? Nous constatons une fois de plus une volonté évidente de réduire le nombre de fonctionnaires et de réviser le statut des enseignants selon une logique comptable ou budgétaire.


    Pour le Sgen-CFDT, la durée de Formation ne doit en aucun cas être subordonnée à cette logique. Elle doit être modulable en fonction de chaque élève. Nous refusons des mesures qui ne correspondent pas aux besoins de tous les élèves et qui entraîneront des suppressions de postes. Nous avons besoin d’un vrai diagnostic partagé. Exigeons collectivement une carte des Formations ambitieuse !