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Syndicat général de l'Éducation nationale et de la Recherche publique

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  • 24 février 2011

    S’arrêter de travailler jusqu’à trois ans pour s’occuper de son enfant

    décret sur le congé parental

    Décret n° 85-986 du 16/09/1985 modifié ; Circulaire Fonction publique n° 2165 du 25 juin 2008.

    Le décret n° 2008-568 du 17 juin 2008 modifie l’article 56 du décret n° 85-986 du 16 septembre 1985 ; cet article 56 concerne le congé parental. L’ancienne rédaction du dernier alinéa de l’article 56 était : ’’Le titulaire du congé parental peut demandé que la durée du congé soit écourtée en cas de nouvelle naissance ou pour motif grave, notamment en cas de diminution des revenus du ménage". La nouvelle rédaction supprime les conditions énoncées en fin de phrase ; le texte est maintenant rédigé ainsi : "Le titulaire du congé parental peut demander que la durée du congé soit écourtée." Par conséquent, les conditions disparaissent. La circulaire fonction publique précise que : ’’ le décret permet désormais de réduire la durée de la dernière période de congé parental si l’administration et l’agent le souhaitent. Cette simplification ne réduit en rien les droits de l’agent."

    Il est donc possible de commencer un congé parental en mars [éventuellement à la suite du congé de maternité] et de le stopper pour faire la rentrée scolaire suivante...

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    Congé parental/ congé de paternité Depuis le 1er janvier 2002, les pères qui le souhaitent peuvent bénéficier d’un congé de paternité spécifique (de 11à 18 j selon les cas) pour rester auprès de leur bébé. Pour en savoir plus sur le congé de paternité...cliquez ici

    À la question « Combien de temps accepteriez-vous d’interrompre votre activité professionnelle afin de garder et d’éduquer votre enfant ? » posée à des parents quatre à six mois après la naissance de leur enfant, les mères sont comme à l’accoutumée plus nombreuses que les pères à compter en années plutôt qu’en mois.

    Cependant, 20 % des pères se disent prêts à le faire durant au moins trois ans. Ces pères se déclarent moins impliqués que les autres dans le champ professionnel, alors que leur compagne est plutôt mieux insérée dans son travail ; l’apport de ces pères dans les ressources du ménage est d’ailleurs plus faible que la moyenne. Soucieux d’égalité au sein de leur couple, ils sont plus actifs que les autres pères s’agissant des tâches domestiques ou pour s’occuper des enfants. Les 10 % des mères qui, à l’autre extrême, n’accepteraient pas de s’arrêter, ou alors seulement trois mois, sont plus diplômées que les autres mères. Leur investissement dans le travail paraît à la mesure de leur volonté de maintenir leur activité professionnelle. De tous âges, elles se prononcent en faveur de plus d’égalité dans leur couple.

    L’étude complète ici