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carte scolaire 1er degre 2008/2009

mercredi 16 janvier 2008

Académie : + 30 postes

Tarn et Garonne : + 15 postes.

Les 8 départements progressent en nombre d’élèves, pourtant seuls 4 auront une dotation positive !

Pour exemple, en 11 ans, le département des Hautes-Pyrénées aura gagné +131 élèves et perdu - 57 postes !!! Voici le premier résultat du budget 2008 voté par nos députés (Rappel : grève du 24 janvier contre en particulier le budget Education nationale).

Vendredi 11 janvier au Rectorat s’est tenue la réunion d’attribution des dotations départementales en postes d’enseignants des écoles pour septembre 2008.

Présents : Le Sgen-CFDT était représenté par Françoise FABRE (82) et Gilles VERDIER (65), le SNuipp-FSU et le SE-UNSA . Le Recteur était accompagné du chef de cabinet, du responsable des statistiques,de l’IA du 65 et de l’IA du 31.

Pour l’académie de Toulouse, la dotation nationale est de 30 postes supplémentaires.

Les 8 départements attendent 1 394 élèves supplémentaires, le ministère octroie donc 1 poste pour 47 élèves.

Rappel de la dotation 2007 : + 44 postes pour 1 027 élèves supplémentaires.

Aucune amélioration possible donc pour notre système éducatif avec cette dotation. Bien au contraire, septembre 2008 verra encore une détérioration du service public d’éducation : accès à l’école des enfants de 2 ans de plus en plus réduit comme le montre le deuxième tableau, difficultés de plus en plus accrues dans le secteur de l’ASH, ouvertures de classes impossibles, formation continue en diminution, remplacements en crise dès le mois de janvier...

P/E = nombre de postes budgétaires/ nombre d’élèvesx100.

La région voit ainsi chaque année le potentiel de son service public d’éducation mis à mal. Un seul exemple : la scolarisation des 2 ans dont la détérioration est soit disant une vue de l’esprit syndicale... voyez vous-même...

Ce qu’a dit le SGEN-CFDT au recteur :

Préalable. Tout d’abord exprimer toute notre désapprobation quant à l’injonction gouvernementale de reporter après les municipales les opérations de carte scolaire écoles (CTP et CDEN). C’est intolérable. Notre gouvernement ne se grandit pas en obligeant les recteurs et inspecteurs d’académie à appliquer une telle consigne. La carte scolaire est l’un des moments du débat démocratique dans un territoire. Ce débat a des résonances multiples, en particulier l’analyse du budget de l’Education nationale voté par le politique et son application sur un territoire. C’est cela qui gêne le gouvernement : c’est bien pour ne pas gêner les candidats de la majorité dans leur campagne que les annonces de fermetures de classes se feront après le 16 mars. Etrangement, nous apprenons cette semaine la mise en place, à la va-vite, d’un dispositif d’accueil minimum proposé aux communes en cas de grève des enseignants. Là aussi, pas de hasard : il s’agit bien de mettre en difficulté les communes qui n’auraient pas spontanément envie d’utiliser des fonctionnaires territoriaux contre des fonctionnaires d’état. Deux mesures qui nous choquent car elles utilisent le service public d’éducation à des fins électoralistes.

Sur les documents de travail. Nous ne les avons eu que lundi, suite à un rappel par mail de notre organisation. C’est donc trop peu de temps avant ce groupe de travail. Nous les avions demandés en décembre. Sur le contenu. Plus les années passent, plus le document fourni est mince. Rien par exemple sur les indicateurs sociaux et économiques. Nous avions fait pourtant des demandes d’affinements. Nous avons apprécié les renseignements sur la scolarisation en maternelle que nous avions demandés. On aimerait avoir un document complet (comme l’an dernier) avant le groupe de travail.

La dotation Nous ne reviendrons pas sur la dotation de 30 emplois, la plus basse depuis des années. Elle est le fruit d’un budget de l’Education nationale que nous avons condamné. Cette année, le P/E académique est de 5.44. Avec l’ajout des 30 postes et en prenant les prévisions d’effectifs de vos services, le P/E passera à 5.41. Il n’y aura donc pas d’amélioration de cette donnée.

Evolution des effectifs scolaires.

En rural Globalement, ce qui frappe si l’on regarde sur 10 ans les évolutions d’effectifs et de dotation, c’est la dégradation de facto des conditions d’enseignement dans les départements ruraux. Sur l’Aveyron, 70 postes en moins pour 1500 élèves en plus Sur le Gers, 21 postes en moins pour 1224 élèves en plus Sur les Hautes-Pyrénées, 54 postes en moins pour 102 élèves en plus Sur le Lot, 7 postes en moins pour 646 élèves en plus. Ces départements ont 75% de leurs écoles à 3 classes et moins. Leur P/E est automatiquement plus haut que dans les départements urbains.... et les fermetures de classes majoritairement impossibles : comment fermer un poste dans une école à 2 classes de 34 élèves ?

En urbain Le P/E tendu de la Haute-Garonne va-t-il pouvoir évoluer en septembre 2008 ? Nous en doutons vu le nombre très élevé de postes budgétaires qu’il faudrait injecter pour qu’une évolution marquante s’amorce (+277 postes nécessaires pour que le P/E du 31 arrive au niveau moyen académique de 5.44 !!!!).

Les maternelles Sur l’académie, le plan ministériel de déscolarisation des 2 ans, 2.5 ans marche bien, très bien même... De 2006 à 2007, nous avons encore perdu 1% des effectifs scolarisés à cet âge. Si l’on remonte jusqu’aux données de 1992, on a une baisse de 28 % des effectifs scolarisés chez les tout petits. Devant cette chute vertigineuse, on aurait pu espérer un développement parallèle d’un service public laïc et gratuit de la petite enfance. Il n’en est rien. Il s’agit donc bien d’une perte de service public sur la partie du territoire qui ne peut plus scolariser ces enfants.

Donc pas d’améliorations possibles pour les écoles en terme de remplacement, de formation continue, d’effectifs...

Le chef de cabinet, en réponse à nos critiques, a déclaré qu’il fallait contextualisé !!!!!

Plus que jamais :
-   Face aux annonces de suppressions de postes dans les Académies résultant du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, que le gouvernement prévoit de reconduire au budget 2009.
-   Face à une décision purement comptable, qui ne considère l’investissement dans l’Education que comme une charge,
-   Face aux réductions de moyens qui s’attaqueront d’abord aux actions innovantes,

Le Sgen-CFDT appelle à participer à toutes les actions en cours et à venir contre la dégradation de l’emploi public et ses conséquences pour dénoncer les effets du mauvais budget 2008 et mettre fin aux suppressions de postes programmées.

Appel à la grève le 24 janvier 2008 Manif intersyndicale à 15 h devant la préfecture Avec le Sgen-CFDT, mobilisons-nous pour obtenir les moyens de la transformation de l’Ecole.

Pour le Sgen-CFDT82, Olivier Marquez Cayla - responsable départemental du Sgen CFDT 82, délégué IUFM - Françoise Fabre Titulaire CTP CDEN 1er degré, Conseillère Fédérale.

...pour plus d’infos, visitez les sites

• du Sgen-CFDT 82 : http://sgencfdt82.free.fr

• du Sgen-CFDT Académique : http://sgenmidipy.free.fr

• de la fédération des Sgen-CFDT : www.sgen-cfdt.org

• de la confédération CFDT : www.cfdt.fr


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