Ancien site Sgen-CFDT du Tarn et Garonne (82) |
https://midipyrenees.sgen-cfdt.fr/article.php3?id_article=808
|
||
Revendic’ action Site de notation des profs jeudi 28 février 2008
Selon les dernières informations en notre possession, la Cnil, sur la
demande du ministre suite à l’interpellation du Sgen-CFDT et aux
nombreuses plaintes qu’elle a reçu, a effectué un contrôle le mercredi
13 février dernier. Elle a déclaré à l’ AEF qu’elle rendra publiques les suites données à cette affaire le 6 mars prochain. "Ce délai est rendu nécessaire par le respect du principe du contradictoire." Dans l’état actuel de nos informations, nous pensons qu’une plainte en
justice aboutirait potentiellement à un échec voire le cas échéant de se retourner contre le plaignant au travers de paiement de frais d’avocat de la partie adverse, si elle gagne. En revanche, les adhérents dont le nom apparaît doivent demander auprès des gestionnaires de ce site à ce que leur nom soit retiré et informer la Cnil de leur démarche. Le Sgen-CFDT, a demandé mardi dans un communiqués que le ministre de l’Education leur apporte sa "protection" face à un site internet qui propose aux élèves de noter leurs profs, en citant leur nom. Le Sgen-CFDT a interpellé le gouvernement pour "lui demander de préciser quelle protection il compte apporter aux agents publics susceptibles d’être ainsi mis en cause". Pour le Sgen-CFDT, la notation publique des enseignants par leurs élèves est "un exercice réducteur et dangereux pour l’image personnelle" des enseignants et "illustre bien les ravages de l’idéologie de la notation" existant "depuis de trop nombreuses années dans le système éducatif". Il a regretté que "le développement de telles opérations, réactivé par la publication du rapport Attali, comporte un risque grave de dérives vers la dénonciation publique, le dénigrement gratuit et le lynchage public". Le Sgen-CFDT s’inquiète vivement des conséquences délétères sur les
relations entres élèves et enseignants de la mise en ligne de sites de
« notations » des professeurs.
Cet exercice réducteur et dangereux pour l’image personnelle des
collègues illustre bien les ravages de l’idéologie de la notation qui
perdure depuis de trop nombreuses années dans le système éducatif.
Le développement de telles opérations, réactivé par la publication du
rapport Attali, comporte un risque grave de dérives vers la
dénonciation publique, le dénigrement gratuit et le lynchage public.
Le Sgen-CFDT interpelle le gouvernement pour lui demander de préciser
quelle protection il compte apporter aux agents publics susceptibles
d’être ainsi mis en cause. Paris, le 12 février 2008 © 2008 Ancien site Sgen-CFDT du Tarn et Garonne (82) |
|||