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Syndicat général de l'Éducation nationale et de la Recherche publique

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  • 3 décembre 2010

    Chatel lance son plan numérique

    "L’avenir de l’école ne s’écrit pas à la craie". C’est par cette belle formule que Luc Chatel a présenté le 25 novembre 2010 un "plan de développement des usages numériques à l’Ecole" qui veut agir à la fois sur la formation, la gestion des équipements, la production de ressources et la formation des élèves.

    Pour connaître le plan en détail, vous pouvez lire l’article sur le café pédagogique http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/11/26112010Accueil.aspx

    Pour aller plus loin, vous pouvez lire :
    -  l’éditorial de François Jarraud dur le café pédagogique http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/11/26112010Accueil.aspx
    -  Lire le journal du Sgen-CFDT 82 : Action Midi Pyrénées Spécial Ecole et environnement numérique

    Pour le Sgen, "si le ministre se déclare volontariste dans l’usage du numérique, la place qu’il déclare vouloir lui attribuer et les moyens proposés sont en décalage avec les usages et les enjeux".

    Communiqué de presse N° 17 du 26 novembre 2010

    Le plan de développement des usages du numérique annoncé par Luc Chatel ne répond pas aux défis de l’école du XXIe siècle. Si le ministre se déclare volontariste dans l’usage du numérique, la place qu’il déclare vouloir lui attribuer et les moyens proposés sont en décalage avec les usages et les enjeux.

    Concernant les ressources, la proposition de portail ministériel réunissant les ressources pédagogiques disponibles semble ignorer l’existence du site ministériel Educnet qui a cette vocation, mais surtout n’intègre pas le foisonnement des réseaux enseignants, qui s’enrichissent par l’interactivité du web 2.0. C’est la marque d’une vision verticale du système éducatif, alors que les enjeux sont dans la construction commune des outils et dans les échanges. De plus, l’intégration de ressources propriétaires payantes risque à terme d’étouffer les initiatives multiples autour des productions numériques collaboratives « libres ».

    La même vision est portée sur la formation des personnels. Se former à l’usage d’un outil n’a d’intérêt que s’il est au service d’une démarche pédagogique pour la réussite des élèves. L’entrée disciplinaire ne peut répondre à cette ambition, alors que l’interaction des champs de la connaissance apparaît comme essentielle pour comprendre le monde, et que c’est par l’échange et la confrontation que se construiront les savoirs et les compétences. La nomination d’un responsable numérique dans chaque établissement, qui sera un formateur à bon compte, la « coordination » administrative avec les collectivités territoriales, le nouveau B2i pour apprendre à respecter la loi, sont autant de propositions qui pouvaient avoir du sens en 1995, mais qui sont aujourd’hui en décalage avec les enjeux et les possibilités techniques.

    Pour le Sgen-CFDT qui organisera le 11 mai prochain un colloque : « Conditions de travail, numérique et transformation de l’école »,l’usage de l’outil numérique n’apportera aucun changement tant que le logiciel « éducation nationale » restera celui conçu au XIXe siècle.