Syndicat général de l'Éducation nationale et de la Recherche publique
Suppression du samedi matin La prochaine réunion de concertation entre le ministère et les syndicats, initialement programmée pour le 11 janvier, a été reportée au 18 janvier. Une dernière séance de travail aura lieu le 25, suivie de la circulaire ministérielle, qui elle devrait paraître mi-février. La clé de la réussite de ces temps consacrés aux élèves en difficulté, c’est la confiance faite aux équipes pour élaborer et mettre en œuvre les projets les plus adaptés à leur réalité locale.
Et les rythmes dans tout ça ? La semaine scolaire des élèves va donc passer à 24 heures et le ministre estime :
Le Sgen-CFDT demande qu’une liberté de choix soit laissée au niveau local pour retenir l’organisation de la semaine la plus appropriée. Le Sgen-CFDT demande toujours que la question des rythmes scolaires soit traitée dans sa globalité : la journée, la semaine, l’année. Le tract "Quel usage des 2 heures ?" à télécharger ici
Documents "Et les rythmes ?" ici ...
faire confiance aux équipes... novembre 2007 Le ministre Xavier Darcos a présidé jeudi 22 novembre une réunion pour
lancer les travaux prévus par le protocole de discussion signé avec le
Sgen-CFDT, le Snuipp-FSU et le SE-Unsa après la décision de supprimer le
samedi matin travaillé des élèves du 1er degré et de réduire leur
semaine à 24 heures. Conformément à ce protocole, les discussions vont donc s’engager dès la
semaine prochaine sur
la réorganisation de la semaine scolaire des élèves
la réaffectation des deux heures des enseignants pour la prise en charge
des élèves en difficulté. L’objectif de la réussite de tous les élèves doit être l’axe central
d’utilisation des moyens et du fonctionnement des écoles. C’est
pourquoi, le Sgen-CFDT portera en priorité l’idée que le nécessaire
cadrage national doit pouvoir être mis en oeuvre au travers d’une
palette de possibilités laissées au choix des équipes. Parvenir à combiner un objectif commun et des modalités diversifiées
selon les réalités locales, en faire l’évaluation et en déduire des
évolutions constituent une démarche susceptible de mobiliser les équipes
enseignantes. Pour le Sgen-CFDT confier des responsabilités et des
moyens (les deux heures) aux personnels est le meilleur moyen de
construire un dispositif efficace au service des jeunes et de leurs
familles. Les discussions qui s’engagent en entraîneront d’autres sur les thèmes
contenus dans le document d’orientation rendu public par le ministère.
Le Sgen-CFDT gardera le même principe de la confiance faite aux
personnels comme fil conducteur de son expression. rappel : Suite à ses annonces sur la suppression du samedi matin, Xavier Darcos a soumis
aux syndicats un protocole de travail sur l’utilisation des 2 heures libérées. Le Sgen-CFDT a décidé de participer
aux discussions prévues dans ce protocole. Celles-ci s’appuieront notamment sur des principes correspondant à des
revendications que nous portons depuis longtemps : Déterminé sur son projet et ses
revendications, le Sgen-CFDT
se positionnera au vu des
propositions finales entre le Ministère de l’Education nationale le Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs des Ecoles et PEGC et la Fédération des Syndicats Généraux de l’Education Nationale et de la Recherche Publique‑CFDT L’École primaire est la clé du succès de la poursuite d’études jusqu’à l’insertion dans la vie active. C’est à juste titre que les français y sont attachés. Les données les plus récentes font apparaître que l’école ne parvient pas à faire réussir tous les élèves. La lutte contre l’échec scolaire apparaît donc comme une. priorité, qui doit rencontrer un large consensus de tous les acteurs. Dans cette perspective, un groupe de travail placé auprès du DGESCO, a déjà fait des propositions communes pour l’école maternelle. La décision de supprimer les cours le samedi matin a ouvert un nouveau champ de réflexion sur le temps scolaire qui doit s’inscrire dans la problématique générale de réussite de tous les élèves. Le SNUIPP, le Sgen‑CFDT et le ministre de l’éducation nationale décident d’engager des discussions en s’appuyant sur les principes suivants L’école maternelle joue un rôle important qui doit être conforté dans la socialisation, et la scolarisation des élèves comme dans la prévention des difficultés scolaires
Le traitement de la difficulté scolaire, notamment les 15% d’élèves en très grande difficulté, est une priorité de l’école élémentaire. Les moyens doivent être renforcés là où le besoin d’école est le plus fort.
Dans les écoles où la difficulté scolaire est la plus récurrente, le principe « plus de maîtres que classes » pourra être retenu et la relation aux familles renforcée.
L’école est le lieu pertinent d’organisation des pratiques reposant notamment sur la liberté pédagogique, l’autonomie et la responsabilité des équipes et l’évaluation des élèves. Sur le fondement de ces principes, les syndicats et le ministre de l’éducation nationale conviennent d’un programme de travail portant sur le réinvestissement des heures libérées par la suppression des heures de cours du samedi matin. Avec la 27ème heure déjà consacrée à la concertation et à la formation, ce sont 108 heures qui sont rendues disponibles dans l’année. Le travail lancé en commun concernera Le principe d’utilisation de ces heures et les modes possibles d’organisation de la semaine qui en découleront. Les modalités d’organisation et de répartition de ces heures, afin de renforcer le travail en équipe et la formation des enseignants et leur articulation avec les dispositifs actuels d’aide aux élèves en difficulté et de formation continue des enseignants. Le dispositif sera mis en place à la rentrée 2008. Le calendrier de ces discussions s’établit de la façon suivante Novembre/ décembre : discussions et élaboration d’un document réalisé à partir de ces discussions
Janvier : finalisation des mesures et élaboration des textes réglementaires et le cas échéant des directives pédagogiques nécessaires. Paris, le jeudi 08 novembre 2007
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